Arbois
en construction
Population : 1790: 6921 h. 1846: 6958 h. 1851: 6753 h. 1968 :4209h. 2006 :3509h. 2012 : 3537 h.
Superficie : 4542 ha. dont 1800 ha. de forêt. Altitude : 293 m. (246 à 613 m.)
Nom des habitants : les Arboisiens.
Chef lieu de canton. Communauté de communes: Arbois Poligny Salins Coeur du Jura
Sources: iNSEE ; Dictionnaire des communes du Jura A. Rousset
Un peu d’histoire :
Aurait été fondé au 5ème siècle par les Burgondes. Anciens noms: Arbos, Arbosius, Arbosium, Arboys.
Première mention d'une église paroissiale et d'un prieuré en 1053 dans l'acte de fondation d'une maladrerie.
Un château des comtes de Bourgogne existait alors sur le mont de la Châtelaine. Ville close au 13ème siècle partagée entre le comte de Bourgogne et
le seigneur de Vaudrey jusqu'en 1316 où Mahaut d'Artois, veuve du comte de Bourgogne Othon IV, rachète la part des Vaudrey.
Charte de franchises en mai 1282.
Outre le siège des "Grandes Compagnie" en 1364, ville et château furent saccagés lors du siège et de la prise de la ville en 1479 par Charles d'Amboise
commandant les armées françaises du roi Louis XI, ville assiégée et prise en 1595 par le maréchal de Biron qui fit pendre son défenseur, le capitaine Morel,
prise à nouveau par les Français en 1638,1668 et 1674.
En avril 1834, suite aux événements de Lyon, la population prit les armes et proclama la République, mouvement aussitôt réprimé.
Les vins d’Arbois étaient, parait-il, très appréciés de François Ier et d’Henri IV rois de France.
Ville natale du général Pichegru, Pasteur y passa sa jeunesse et de nombreux séjours.
Vestiges préhistoriques ou antiques:
Vestiges d'ocupations humaines au mésolithique sur le site de l'Ethole (fouilles préventives pour l'extension de la zone industrielle et artisanale)
Edifices civils :
Vestiges d’enceinte : tour Gloriette 13ème début 16ème (IMH 1927)
joint la tour Chaffin par un pan de muraille ;
tour du Prieuré; tour des Oies ; porte Picardet ;
château Pécauld 16ème et sa tour ronde de Velfaux 13ème (IMH 1988) ;
château Bontemps (IMH 1989) reconstruit 16ème : jardins en terrasses (IMH).
Hôtel de ville, ancien couvent des ursulines 18ème (IMH 1993et MH 1995).
Ancien hôtel de Broissia 19ème (IMH 1969) : petit théâtre privé.
Hôtel d’Achey puis Sarret de Grozon (17-19ème) (musée).
Portail de l’ancien couvent des Tiercelines (dans le bâtiment après le départ de la
congrégation fut construit un théâtre qui fut rasé pour laisser place à une banque).
Maisons 17ème à arcades, place de la Liberté.
Cave 13ème dite de la Reine Jeanne, rue de Bourgogne (IMH 1941).
Maison Pasteur (MH 1937), restaurée en 1995.
Château du général et baron d’empire Delort 18ème (IMH 2006).
Demeure 18ème dite château, rue de Verreux, partiellement IMH 1997.
Hospice 17ème.
Pont piétonnier des Capucins 1717. Pont acier-béton (déviation).
Edifices religieux :
Eglise Saint Just fin 12ème, voûtée 13ème (MH 1913) : clocher à dôme 16ème et 18ème ( a perdu 19 mètres suite à l'incendie de 1651, était le plus haut de Franche Comté);
chevet gothique ; façade 17ème ; chapelles 14ème tenant lieu de contrefort ; restes de fresque murale extérieure (bas-côté nord) 15ème ;
orgue 1728 (provenant de la collégiale N.D.) buffet MH 1952, partie instrumentale MH 1976; boiseries ; plus ancien carillon de France.
Ancienne collégiale N.D. 14ème 18ème, actuelle salle des fêtes.
Chapelle de l’Ermitage 1898 à l’emplacement d’une ancienne chapelle ( un incendie criminel détruisit la toiture et le bâtiment mitoyen, ce dernier fut rasé).
Musée(s) :
Maison de Pasteur (MH). Musée Sarret de Grozon : peinture et mobilier 17ème/18ème. Musée de la vigne et du vin, au château Pécauld.
Site(s) :
Au pied du revermont, à l’avant poste de la reculée des Planches, entouré de vignes, forêts, bois et quelques cultures ou pâtures où de nombreux chemins ou sentiers de randonnée permettent de passer de l'un à l'autre. Les points de vue de la table d’Orientation et de L’Ermitage sont un panorama sur la ville et ses environs. La forêt couvre le plateau (Allée du Roi de Rome : hêtres) et les vignes les côteaux (AOC Arbois et AOC Côtes du Jura, 843 hectares pour en moyenne 450000 hectolitres/an). La fruitière vinicole est la 1ère de France en 1906. Le bourg a ses commerces, où la gastronomie est excellemment bien représentée, ses services et sa zone industrielle.
Sources: quid.fr (site fermé); Annales anciennes du Jura D. Monnier; Dictionnaire des communes du Jura A. Rousset; Au temps des châteaux forts dans le Jura G. Barbier; Quotidien Le Progrès; Hebdomadaire Voix du Jura; Mensuel Pays Dolois; Jura Origine des noms des villes et villages du département Ch. Rieb
Commentaires (1)
- 1. | 09/08/2024
Merci pour ce beau travail sur notre belle ville.