Bracon

en construction

Population : 1790: 515 h. 1846: 360 h. 1851: 404 h. 1968 : 266 h. 2006 : 295 h. 2012 : 280 h.

Superficie : 629 ha.  Altitude : 400 m. (345 à 626 m.)

Nom des habitants : les Braconnais.

Canton de Salins les Bains. Communauté de communes: Arbois Poligny Salins Coeur du Jura.

 Sources:  iNSEE ; Dictionnaire des communes du Jura A. Rousset

Un peu d’histoire :

Présence protohistorique. Anciens noms: Bracuns, Bracum, Braco etc... Mention du château de Bracon au 6^ème siècle, ruiné au 8^ème , reconstruit par Albéric de Narbonne.

En 1237 Jean de Chalon prit possession de Bracon par l'échange avec ses terres situées en Bourgogne.

Résidence au 14^ème siècle de Mahaut d’Artois comtesse de Bourgogne et de Jeanne, sa fille, épouse de Philippe le Long, roi de France.

Au 15^ème siècle, séjour de Charles le Téméraire, duc de Bourgogne, après sa défaite de Morat (1476) qui y emprisonna Yolande de Savoie sa soeur.

Ruiné par les guerres des 15ème,16ème et 17ème siècles, Vauban fit raser les vieux murs du château et construire un fort dit « Lunette de Bracon »

qui tombe en ruine depuis la Révolution.

Seigneurie à Arloz, mentionné au 11^ème siècle. Hôpital fondé au 14^ème siècle, détruit par un incendie en 1825 consécutif à celui de Salins les Bains qui ruina une partie du village.

Bourg natal de saint Claude 607-699. Bracon s’est toujours refusé aux tentatives d’annexion formulées par Salins les Bains (8 relevées depuis 1798),

régulièrement rejetées par le Conseil d’Etat.

Edifice religieux :

Commune sans église.

Edifices civils :

Ruines du fort de Bracon.

Quelques éléments d’infratructure de l’ancien chemin de fer à voie métrique de Salins à Chaffois (25).

Ancien chemin de fer à voie métrique

Site(s) :

Touchant Salins les Bains, Bracon est au pied de fortes pentes ponctuées par des fermes isolées qui exploitent ses terrains pentus où s’accrochent quelques bois. Sur les hauteurs trône le « Tille » dit de Bracon pluricentenaire, vieux tilleul qui aurait été planté au 15^ème siècle pour célébrer le mariage en août 1477 de Marie de Bourgogne, héritière du duc de Bourgogne Charles le Téméraire, avec Maximilien d’Autriche futur empereur du Saint Empire Romain Germanique.

Sources: quid.fr (site fermé); Dictionnaire des communes du Jura A. Rousset; Au temps des châteaux forts dans le Jura G. Barbier; Jura origine des noms des villes et villages du département Ch. Rieb