Dole
en construction
Population : 1790: 8947 h.1851: 10830 h. 1911: 18393 h. 1921: 17815 h. 1975: 29295 h. 2018: 23770 h.
1968 : 27419 h. 2006 : 24606 h. 2012 : 23685 h.
Superficie : 3838 ha. Altitude : 231 m. (195 à 341 m.)
Nom des habitants : les Dolois.
Chef-lieu de deux cantons : Dole Nord-est et Dole Sud-ouest. Communauté d'agglomération du Grand Dole.
Sources : INSEE ; Dictionnaire des communes du Jura A. Rousset
Un peu d’histoire :
Présence protohistorique, celte et romaine.
Anciens noms: Castellum de Dola, Castrum/Oppidum/Villa de Dola/Dolah/Dolla, Dolum, Villa Dolensis, Urbs Dolana.
Au 5ème siècle, les Burgondes (peuple d’origine germanique) s’installent dans la région, en 501 le roi burgonde Gondebaud divise la région en pagi (cantons)
restructurés en 556, Dole devient le chef-lieu du pagus d’Amaous qui deviendra comté jusqu'au 10ème siècle.
Chapelle à St Germain d’Haens (actuellement Azans) au 7ème siècle, existence d’un prieuré au Mont Roland au 8ème siècle, d’une chapelle à St Ylie au 9ème siècle.
Incursion normande au 9ème siècle qui ravage la région. Première mention de « Dolla », ville fortifiée en 990. Construction en 1001 d’un château fort.
Charte de franchises en 1274.
Capitale du comté de Bourgogne, fondé en 986, devenu Franche-Comté vers 1366. Parlement en 1382, université en 1423.
Industries florissantes dès le Moyen-Age : tanneries au 13ème siècle, forges au 15ème, papeteries au 16ème, nombreuses foires.
Sac et destruction totale de la ville en 1479 par les armées du roi de France Louis XI (épisode de la cave d’enfer),
elle fut restituée aux Habsbourgs en 1493 et reconstruite.
Fortifiée par Charles Quint au 16ème siècle. Long siège des Français commandés par Louis II de Bourbon prince de Condé dit le Grand Condé en 1636 (80 jours)
qui abandonnent mais laissent la ville exsangue et dépeuplée, ce prince logeait au château de Saint Ylie qui incendié n'a laissé aucuns vestiges.
Prise par Louis XIV en 1668, puis restituée et reprise en 1674, rattachée à la France comme toute la Comté,
Dole perd son parlement en 1676, son université en 1691, son atelier de monnaie et les fortifications sont détruites.
Dépeuplé par la peste et les guerres, Dole ne comptait plus que 662 habitants à la fin du 17ème siècle, contre 5000 au 15ème siècle, et à nouveau 8970 en 1816.
Occupé pendant 9 mois en 1871 par les Prussiens, puis par les Allemands du 17 juin 1940 au 9 septembre 1944.
Fusion avec les communes d’Azans (1953), Goux et St Ylie (1974).Ville natale de Pasteur (1822-1895).
Première mention d'Azans en 1092 dans un acte d'Hugues III archevêque de Besançon et
de Saint Ylie en 1276 dont le village et le château brûlèrent lors du siège de Dole en 1636.
Population
Azans Goux Saint Ylie
1790: 165 h. 1790: 250 h. 1790: 241 h.
1846: 277 h. 1846: 320 h. 1846: 189 h.
1851: 266 h. 1851: 332 h. 1851: 184 h.
Coupé, au premier d’azur semé de billettes d’or au lion aussi d’or couronné de même, armé et lampassé de gueules, issant de la partition, au deuxième de gueules au soleil d’or aussi.
Coupé d’azur et de gueules, l’azur semé de billettes d’or et chargé d’un lion issant du même, armé et lampassé de gueules, le gueules à la montagne mouvante de la pointe ; au franc quartier des villes de seconde classe.
A la Révolution, les armoiries de Dole sont supprimées, jusqu’à ce que l’empereur Napoléon 1er ne lui en confère de nouvelles en 1811, et que le roi Louis XVIII ne restaure les anciennes.
source wikipédia
Vestiges préhistoriques ou antiques :
Tumuli en forêt de Chaux. Nombreux vestiges gallo-romains à Goux.
Edifices civils :
Secteur sauvegardé de 116 ha qui comprend toute la vieille ville ainsi que les canaux et les rives du Doubs.
Enceinte urbaine (IMH 1991) et vestiges des fortifications de Charles Quint. Bastion Saint André (MH 1949).
Ancien hôtel de ville 17ème (IMH 1927) : donjon 15ème dit tour de Vergy.
Ancien couvent des Cordeliers 14ème, 16ème et 18ème : bâtiments conventuels, jardins et cour du cloître, escaliers en pierre, puits 16ème(MH 2014); portail et façades
sur rue des Arènes (MH 1913 et 1914); bâtiment sur rue, portails sur jardin et cour (IMH1996).
Ancien Hôtel Dieu (médiathèque) 17ème (IMH 1928): galeries, fenêtres géminées, échauguette d’angle, puits à margelle, cloître voûté d’ogives, pharmacie (musée)
avec collection de faïences et instruments médicaux anciens.
Ancien hôpital de la Charité 18ème (IMH 1948). Ancien hôpital de saint Esprit 16ème (IMH 1991) : chapelle, tour d’escalier-clocher.
Collège de l’Arc 17ème (IMH 1996) (ancien couvent des Jésuites): arche 1607. Maison des Orphelins (MH 1993 et IMH 1991).
Théâtre 19ème (MH 1996) à 3 étages. Caserne Bernard 17ème (IMH 1929 et 1975) : vaste manège à charpente carénée (salle des fêtes).
Ancien pavillon des Chevaliers de l’Arquebuse 18ème (MH et IMH 1971) : boiseries.
Ancien pavillon des Archers 18ème (IMH 1984). Ancien pavillon des officiers 18ème (archives municipales, musée des beaux arts et d’archéologie).
Halles métalliques 19ème.
Portail du palais Grandvelle (IMH 1941). Une dizaine d’hôtels particuliers (IMH) : hôtel de Froissard-Broissia (Balay)17 et 18ème (IMH et IMH 1982),
de Champagney 16ème (IMH 1971) avec galerie extérieure, Richardot 16ème (IMH 2004), de Mailly Château-Renaud 16 et 18ème (IMH 1980), de Rye 16ème (IMH 1981),
de Vurry 16,17 et 18ème (MH 1993), du prieur des Cordeliers (MH), de Béreur (sous préfecture).
Tourelle d'escalier (IMH 1947) d'une maison place Nationale
Nombreuses maisons 15ème/16ème (IMH). Maison, décors et clôture avec grille (IMH 2001) 31 boulevard Wilson. Maison natale de Pasteur (MH 1923).
Fontaines : Attiret 18ème (IMH 1926): pilastres, fronton, balustrade; fontaine passage Rainaud III (IMH 1950) et de la Paix 18ème.
Place aux fleurs et sa fontaine à l’enfant verseur. Nymphée du parc de Scey : parties basses (IMH 1984).
Cours Saint Mauris (IMH 1994), ainsi que les statues et le monument de Pasteur.
Port et écluses sur le canal du Rhône au Rhin, canal des Tanneurs, canal Charles Quint. Pont 18ème (IMH 1948) sur le Doubs.
Pont de la Corniche 1993, en béton, sur le Doubs.
Pont de la Raie des Moutelles (IMH) (également sur Crissey). Vestiges de l’ancien pont médiéval sur le Doubs 13ème (IMH 1996).
Motte féodale dite « Toppe de Goux » en forêt de Chaux. Château d’Azans 18ème.
Colonne (MH 2013), appelée aussi borne guidon, en forêt de Chaux édifiée en 1826 qui comme ses consoeurs (8 colonnes dont 7 subsistent)
signalait les triages forestiers réservés à la Saline Royale d'Arc et Senans.
Edifices religieux :
Collégiale Notre Dame 16ème (1509-1586) gothique flamboyant finissant (MH 1910) : clocher beffroi (75 m); nef de cinq travées barlongues aux seize piliers massifs ; large transept ; choeur prolongé par abside à trois pans de style flamboyant dépouillé ; chapelles latérales renaissances dont la sainte chapelle 17ème (1610) à la façade ornée de colonnes de marbre gris, aux trois nefs voûtées en plein cintre ; orgue 1754 de Riepp et sa tribune ; chaire de Denys de Rupt ; statues (vierge à l’enfant 15ème ) styles flamands, bourguignons et comtois.
Ancienne chapelle (MH 1964) du collège des Jésuites 1591-1601, portail sur cour, portails ancien collège des jésuites (MH 1965).
Chapelle désaffectée et ancien couvent des Dames d’Ounans 17ème (Lycée Charles Nodier). Chapelle de l’hôpital 17ème renaissance.
Ancien couvent des Cordeliers ( voir édifices civils). Couvent des Carmélites 17 et 18ème (IMH 1997) : ensemble des bâtiments, 2 ermitages, façade avec porche 17ème.
Ancien collège saint Jérôme 16 et 18ème (IMH 1998) (couvent de la Visitation) : chapelle gothique, cloître, jardin.
Eglises : saint Jean 20ème (MH 2007); d’Azans 18ème ; de Goux, remaniée 18ème ; de Saint Ylie 16ème : tableaux 17ème .
Oratoire de Truchenne 17ème.
Musée(s) :
Maison de Louis Pasteur. Musée des Beaux-Arts. Bibliothèque municipale. Musée archéologique.
Site(s) :
Cette sous-préfecture offre bien entendu tous les commerces et services possibles ainsi que des zones insdustrielles et commerciales.
Mais ce tissu urbain offre à la flanerie les rues et ruelles de sa vieille ville jallonnées d’anciens monuments et on pourra se reposer à la terrasse d’un café
ou affoler ses papilles dans ses restaurants de gastronomes.
Les rives du Doubs, le canal des Tanneurs ou celui du Rhône au Rhin ou encore le canal Charles Quint sont propice à la digestion ainsi que les allées de la forêt de Chaux toute proche.
Sources : quid.fr (site fermé) ; Dictionnaire des communes du Jura A. Rousset ; Au temps des châteaux forts dans le Jura G. Barbier ; Le quotidien Le Progrès ; wikipédia; Jura Origines des noms des villes et villages du département Ch. Ri
Commentaires (1)
- 1. | 11/03/2016