Rahon

en construction

Population : 1790: Rahon 637 h. Gros-Saulçois 40 h. 1846: 854 h. 1851: 850 h. 1968 : 356 h. 2006 : 521 h. 2012 : 505 h.

Superficie : 1960 ha. Altitude : 240 m. (191 à 243 m.)

Nom des habitants : les Rahonnais.

Canton de Chaussin. Communauté de communes de la Plaine Jurassienne.

Sources: INSEE ; Dictionnaire des communes du Jura A. Rousset

Un peu d’histoire :

Présence romaine. Anciens noms : Reyons, Rahons. Première mention au 10^ème siècle. Charte de franchises au 13^ème.

Cette seigneurie dont le château était de briques rouges, comprenait, outre les terres de Rahon, celles de Molay, Port-Aubert (disparu depuis), une partie de Parcey,

Gros-Saulçois (ruines aujourd’hui), Champdivers et le Petit-Deschaux et fut érigée en comté en 1780.

Joachim de Rye, seigneur de Rahon au 16^ème siècle, était premier chambellan de Charles Quint.

Saccagé par les armées des rois de France Louis XI en 1479,  Henri IV en 1595 et Louis XIII en 1638 qui fit détruire le château.

Fusion avec la commune du Gros-Saulçois en 1825.

Edifices civils :

Trois maisons 18^ème (IMH 1995), 4,6, 8 et 10 rue de l’église. Puits médiéval sur la place. Vestiges du château de Rougemont : fossés d’enceinte

Edifices religieux :

Eglise (IMH 1974), détruite en 1479 (Louis XI), incendiée en 1741 : construite de briques rouges ; clocher comtois reconstruit 18^ème  avec dôme à tuiles polychromes

vernissées sur deux côtés ; chœur octogonal 15^ème ; nef voûtée d’ogives ; chapiteaux et culs de lampe sculptés ; tombeaux renaissance 16^ème de Guillaume de Visemal (+1548),

écuyer,seigneur de Bretenières et de Marie de Chaussin ; statues 16^ème d’albâtre et de marbre blanc ; panneaux peints 16^ème.

Chapelle sainte Foi à Port-Aubert, disparue? Chapelle N.D. des Bois reconstruite en 1745.

Site(s) :

L’imposante forêt de Rahon, malheureusement tranchée par l’autoroute A39, occupe une bonne moitée est de la commune, le reste, outre le village, est occupé par les terres agricoles qui sont limitées au nord par les rivières Loue et Doubs et la réserve naturelle du Girard (avec Molay, Gevry et Parcey (90 ha).

Sources : quid.fr (site fermé) ; Dictionnaire des communes du Jura A. Rousset ; Jura Origine des villes et villages du département Ch. Rieb ; Annales anciennes du Jura D. Monnier ; Au temps des châteaux forts dans le Jura G. Barbier